Dans ce domaine, il est toujours difficile de bien cerner les différentes approches où les différentes significations des mots employés.
Le mot soin peut avoir différente signification dans l’approche du guérisseur, tout comme dans notre quotidien : prendre soin de quelqu’un et soigner quelqu’un peuvent être le reflet de nombreuses nuances et interprétations en fonction de ses propres expériences.
C’est pour cela qu’au travers des pages ci-dessous vous serez en mesure de partager ma vision des mots ou méthodes que j’emploie. Commençons par le commencement :
- Comment traduire le mot séance (Cliquez vous lire)
- Le travail sur photo réalité ou charlatanisme? (Cliquez pour lire)
- Que veut dire « ressenti »? (Cliquez pour lire)
Par ailleurs, expliquer ou donner une dénomination précise de ma pratique n’est pas chose aisée. De la première seconde où je prends contact avec votre animal, jusqu’au coeur de la séance, tout se fait au ressenti.
Je n’ai pas de méthodologie précise ou stricte. il sera plus simple de vous exposer après la séance ce qui s’est passé, et ce que j’ai fait.
Si je rencontre un blocage « mécanique », une tension musculaire, une remontée de souvenirs, je vous le dirai. Comme je vous dirai si j’ai pu faire quelque chose et pourquoi.
Ce qu’il est nécessaire de garder en tête :
Certains ne trouveront ou n’entendront pas la réponse qu’ils attendent lors d’une séance sur leur cheval. Pour quelles raisons?
La première est assez simple :
Le temps encore et toujours. Pour des chevaux le « mal » sera purement physique et l’équilibrage pourra s’effectuer sur 1 à 3 séance(s).
L’autre aspect fait la liaison avec une seconde raison et se doit d’être appréhendé comme un travail avec un thérapeute. Vous ne réglez pas tous vos soucis en serrant la main de votre psychologue lors de la première séance. C’est bien souvent un travail d’archéologie et d’acceptation.
La seconde est à plusieurs facettes :
La plus simple, une personne voudra tout simplement qu’un avis supplémentaire.
Le demandeur se trouvera confronté à ce qui ne va pas chez lui et le rejettera. Dans ce cas il ne saura entendre les informations qui lui sont offertes et les interprétera selon son point de vue.
Le cheval renverra directement un schéma qui appartient à son cavalier et qui le gêne dans son propre équilibre physique et émotionnel.
A titre d’exemple, une personne à qui l’on dit que son cheval est vide, le traduira par dépression. Il ne s’agit pas ici de l’état de l’animal mais du propriétaire.
L’autre approche du travail de votre cheval :
Le niveau d’implication de votre cheval sera si forte qu’il se transformera en miroir de vous-même. Dans certaines situations, cela viendra porter préjudice à son état émotionnel, physique ou physiologique. Bien qu’il soit possible de l’aider et de lui faire passer le cap, il sera nécessaire de tenir compte des informations qui pourront en découler.
Partons de plusieurs exemples :
Cheval 1 – absence de progression dans le travail ou l’aspect physique.
Vous répétez les séances de travail en selle pour progresser dans un exercice, l’enchaînement d’un triple, le passage d’un gué. En résumé, vous êtes en pleine stagnation dans l’évolution de votre équitation. Votre cheval semble rechigner.
Il va manifester plusieurs symptômes extérieurs ou intérieurs (blocages, douleur, boiterie, trouble digestif, état de défense passive ou active, etc).
En descendant de votre monture, vous pensez « voilà encore une chose qui n’avance pas dans ma vie ». Mon cheval n’a pas les capacités pour aller plus loin ou progresser régulièrement.
Ne pas couper avec votre réalité lorsque vous vous mettez en scène peut entraîner un phénomène de contagion ou d’effet miroir dans l’attitude de votre animal.
Il entre dans son rôle de soutien, bien qu’à vos yeux, il témoigne d’un manque de volonté ou de capacité à avancer. C’est à façon à lui de vous aider et de vous dire : « c’est pas comme ça qu’on avancera ».
Cheval 2 – le cheval dérobe, le cheval a peur de tout, il est anxieux de nature.
Votre monture trouve tous les moyens possibles et imaginables de ne pas monter dans le van. Ou il a systématiquement peur de la tribune du jury. Le changement l’affole et le rend inquiet, sur l’œil.
Le stress et l’angoisse chez le cheval est un sujet toujours très délicat. La limite entre ses propres phobies et celles provenant de son environnement et/ou de son cavalier est extrêmement mince.
Un cheval pour s’exprimer totalement différemment d’un cavalier à un autre. Là aussi, il devient miroir de votre âme et de votre coeur. La peur du changement, l’inquiétude d’une situation vous mettant en avant, comme dérouler une reprise de dressage sous l’œil de nombreuses personnes, révèlera votre capacité à vivre un évènement vous plaçant au premier rang.
Il sera effectivement possible d’accompagner votre cheval et de le rendre plus serein, mais il ne pourra pas aller contre sa nature en cherchant à renvoyer ce qui peut bloquer chez vous, simplement pour vous aider.
Au travers d’un travail au long court sur votre animal, il pourra apparaître des demandes de sa part afin d’améliorer son attitude dans le travail et ajuster la communication. Un animal ne supportera pas d’être placé trop haut, trop fermé, car il aura la sensation d’être prisonnier ou de s’étouffer.
Voici quelques pistes, afin de mieux comprendre ou d’envisager un retour qui ne vous satisfera pas, ou une rechute après un mieux être chez votre cheval.
Comment définir un ressenti ?
Pour ma part le ressenti ce définit et s’exprime de la manière suivante :
- une image ou une séquence de vie
- une ambiance (feutré, douce, agressive, angoissante, etc)
- un mot ou des phrases
- une douleur
La description de l’information que je reçois n’est pas toujours évidente à retranscrire, du fait que chacun appréhende différemment les situations, les mots ou encore les expressions.
Les autres possibilités qu’offrent cette approche
En gardant l’esprit ouvert, il sera possible de vous soumettre un avis complémentaire dans le cadre de l’achat d’un cheval. Sans vous affirmer qu’il sera possible de tout vous dire à son sujet, des petits compléments pourraient se révéler utiles.
Savoir si des peurs le hantent, issues d’un passé compliqué, de situations courantes, ou comme un inconfort physique, peut vous permettre de prendre en considération l’ensemble du cheval que vous allez acquérir.